Brèves KIPP du mois - Ecologie "open source" et Participation, fab lab et transformation du monde

Brèves KIPP du mois - Ecologie "open source" et Participation, fab lab et transformation du monde

Traitant souvent d’innovation et de développement durable, la lettre d'info prospective de KIPP (Aurélie Martin et Claire Chouvellon) propose des articles qui ont vocation à diffuser des pratiques porteuses d’avenir et à informer de futurs possibles, capables d’aider à la décision.
Comme chaque mois le site de Cesam relaie une ou deux brèves prospectives qui lui semble intéressantes. Toutes les autres se trouvent directement sur le site web de Kipp.

 

VERS LA LIBÉRATION DES MACHINES

Et si on créait une civilisation en « open source » ? Un monde sans brevets. Des objets, des appareils, des machines, reproductibles à l’infini par tous ceux qui le souhaitent, à bas coût  (en moyenne 8 fois moins que celles fabriquées industriellement). Pour bâtir des maisons, produire de l'énergie, faire cuire des aliments, extraire des matériaux ou cultiver la terre. De quoi construire un village. Ou une civilisation.

Des Etats-Unis à l'Isère, bienvenue dans l’univers de ces pionniers de « l'écologie open source », qui éditent plans et modes d'emploi, construisent des prototypes, expérimentent, partagent et diffusent, bref qui font vivre cette révolution industrielle d'un genre nouveau.

Découvrez l'article complet sur le site des Kipp

 

PARTICIPATION, FAB LAB ET TRANSFORMATION DU MONDE

 Les Fab Labs, ces laboratoires de fabrication, proposent un accès démocratique aux outils de fabrication, ils permettent à plusieurs personnes de travailler ensemble, selon un processus de conception ouvert. Et ce sont ces processus de collaboration ouverts qui posent des questions aux acteurs publics : faut-il considérer les Fab Lab comme de nouvelles formes de services publics ?

La question pourrait paraître incongrue, pourtant, dans de nombreux endroits (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Singapour, France, Barcelon...), les autorités publiques réfléchissent à l’impact de ces lieux sur la société et préparent des politiques de soutien à ces nouvelles formes de fabrication. Si l’un des objectifs de ces investissements est de relocaliser l’industrie manufacturière, dans les faits, avant de passer à la phase de régulation, ils sont pour l’instant dans la première phase, celle de la promotion visant à développer le réseau et les systèmes de fabrication numériques.

Par conséquent, la conception ouverte que les Fab Labs promeuvent peut-elle insuffler de nouvelles valeurs aux décideurs politiques ? Les process Bottom Up remplacer les process Top Down, les procédures distribuées, les procédures centralisées ? Pour les analystes la participation n’est pas l’objet de cette nouvelle culture du DIY (do it yourself), du prototype, de la cocréation et de l’ouverture, c'est un levier. Un levier pour transformer le monde et ses valeurs.

Et il y a selon eux une possibilité pour que les pouvoirs publics s’en emparent et relaient ces valeurs que le numérique propose via une gamme d’outils pour se réapproprier le pouvoir, pour proposer de nouvelles façons de faire politique. Plus que les outils et inventions, ce sont elles qui changeront le monde, qui nous aideront à le réparer et à nous le réapproprier.

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